Nos enfants renaitront des cendres
Des enfants du monde
Jubilent de bonheur,
Jouissent de bouclier,
Vont à l'école sereins,
Apprennent, chantent,
Dansent, jouent...
Nos enfants non.
Le meurtrier les guette,
Les torture, les tue.
Exposés à la négligence,
Au ghetto apartheidiste,
À l'exclusion préméditée,
À l'extermination volontaire.
Des raids juifs déchiquètent
Leur corps frêles.
Et le monde à visage décharné acquiesce.
Nos enfants décapités de leur droit,
Persécutés, anéantis par la haine,
Une haine monstrueuse
Habillée de discrimination morbide.
Le monde avalise l'infanticide,
Se tait tel un monstre sans voix.
Ceux qui aboient
En chiens enragés
Gardent le temple sioniste.
Seuls des enfants du monde
Ont droit à la vie,
À la sécurité, à l'amour !
Ce monde de canaille
S'enfonce dans le gouffre de l'injustice,
De la violence, intolérance, barbarie,
S'effondre, creuse sa ténébreuse tombe,
Et n'a plus aucune raison d'exister.
Nos enfants meurent en mille morceaux.
Le juif importé les massacrent.
Le juif importé vole leur logis,
Occupe leur pays,
Protégé par une démocratie scandaleuse.
Le juif importé signe de malheur
Mène l'humain à sa perte,
Le monde gangrené le soutient.
Les principes humains s'évaporent
Sous la fumée des maisons incendiées,
Des victimes broyées sous les décombres,
Sous les frappes criminelles,
Une connivence sulfureuse.
Mais, hélas, si une résistance riposte,
Par le peu de moyens,
Ce monde perfide et lâche,
Maitre du mensonge,
Ouvre son catalogue
Et condamne le droit à se défendre.
Et sa basse-cour file la contre-vérité.
Nos enfants renaitront des cendres
Et chasseront le maudit usurpateur,
Le juif importé, rempli de haine,
Toute la canaille arabe corrompue.
Nos enfants renaitront des cendres.
Abdelghafour Bakkali
-L’enfant sur l’image est Hamza Nassar, 12 ans, palestinien, assassiné de sans froid par le tsahal, monstre avide de sang. Remarquer bien le sourire ! Nos enfants renaitront des cendres.
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