Havre d’apaisement
La mer m'appelle, m'étreint, me console.
Son souffle ranime mon être et m'affriole;
Tout en moi se liquéfie et se confond
Dans cette onde mouvante où je me fonds
Jusqu'aux tréfonds de mon cœur.
Mes vives sensations psalmodient en chœur
Pour célébrer cette altière union des cœurs.
Nos sentiments partagés se cristallisent;
Les flammes de cette ardeur s'attisent.
Ô mer, mère affectueuse, tu ébranles mon âme !
Tu es bel et bien la plus généreuse des femmes :
Tu m'arraches souvent aux affres de la vie;
Cette vie où l'on est sans cesse asservi.
Les flots charrient mes amères souffrances,
Et me libèrent de cette perpétuelle inconstance.
Je m'évanouis balancé par la houle;
Le doux clapotis des lames s'écoule,
M'enfonçant dans cette enivrante extase,
Epurant cette pesante transe qui m'écrase.
La mer affectueuse refuge des sensibilités abîmées;
Elle dénoue les étouffantes inquiétudes arrimés.
La mer me parle, me conseille, me cajole.
La mer m'appelle, m'étreint, me console.
Abdelghafour Bakkali
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