Menace
Les rues des capitales dans le monde sont déserts.
Rien ne bouge.
Si ce n’est quelques chats et chiens errants
Peuplant sporadiquement ces lieux.
Le silence effraie.
La vie s’est ex abrupto arrêtée.
Mais, on entend de temps à autre des portes claquer comme si on était dans une maison hantée.
La peur terrasse.
Le mal est toujours menaçant.
Des malades, des morts, des affolés attristent.
Et chacun semble attendre son tour !
Malheur à trois dimensions :
Menace, peur, mort !
Devant cette situation alarmante, a-t-on saisi le message ?
Ou bien l’événement, si funeste qu’il soit, n’est qu’un nimbus passager ?
Il ventera.
Il pleuvra.
Il neigera.
Puis plus rien.
La reprise du train-train de la vie imposera fatalement ce rythme discordant de l’indifférence, intolérance, injustice, haine, racisme, gueulard..
L’humain revêche croule sous son propre égoïsme.
Abdelghafour Bakkali
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