La ruée vers la ruine
L’Ours vindicatif , brutal se rebiffe
Contre un ennemi hissé sur le piédestal de la morgue :
Tout est à lui, tout revient à sa caisse,
Rien n’est à partager !
Ce monde cruel à face terrifiante
Vocifère d’itératives menaces ;
Exhibant une ferraille horrible, destructive,
Répandant des maladies incurables,
De maudits vaccins létaux,
Des famines abominables,
la génération de la misère,
L’ingurgitation des insectes,
La déglutition des poux,
La phobie à grande échelle,
La dépravation de l’humain,
des conflits arrosés de sang et de larmes...
L’Ours veut sa part, son morceau,
Un morceau plus plantureux,
À la mesure de la démesure,
À la mesure d’un monde vorace.
Brandissant sa ferraille nucléaire,
imposant ainsi son non possumus.
L’Ours déchiquète un pays prétexte
De ce morceau de cet astreigent gâteau.
Une guerre larvée perdure, terrifie
À la barbe d’une humanité sclérosée.
Le monde à bedaine dégoûtante,
Aliéniste, boulimique, égocentrique, belliciste
Rejette le partage, écarte tout compromis.
Le délicieux gâteau lui appartient !
Que l’humain périsse,
Que le monde tremble, se fissure,
Les belligérants s’en moquent.
L’exécrable ferraille a le micro.
Le monde, sidéré, attend le cataclysme.
Les canons hurlent, précipitent la mort,
Les avions tuent sans ambages,
L’abominable nucléaire horrifie.
La ferraille n’entend pas, mais brame,
A la brutalité de ceux qui font la guerre,
Qui la fomentent dans des grottes ténébreuses ;
Et mettent le monde à feu et à sang.
Les marchands d’armes se frottent les mains,
Et souhaitent la pérennité du carnage.
L’argent est maître suprême !
L’homme n’est guère un produit rentable !
Il faut le neutraliser par les guerres,
Les maladies, les vaccins, les famines,
La peur qu’accentue un média pernicieux.
La ferraille gueule contre la paix ;
Le seul langage que ce monde entend.
Notre planète gémit, souffre tant.
Les voraces ont érigé leur temple,
Un temple à dieu en acier luisant,
Aveuglés par sa lueur flamboyante,
Se prosternant devant leur Mammon,
Le défendent bec et ongles,
Ongles nucléaires bien entendu.
L’humain est en détresse,
Et court vers sa ruine,
Une dévastation pyromane,
La ferraille en est la cause !
Non ! L’Argent étincelant, subjuguant,
Emplissant les caisses du l’avide.
Notre planète n’a pas de chance
D’horribles créatures l’habitent.
Abdelghafour Bakkali
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