Nature en péril
Des voix fusent de ci de là,
Condamnant fermement le ravage,
Perpétré par des saccageurs
Dont le discernement s’éclipse
Sous une cupidité patente.
Ni foi, ni loi ne les arrêtent
Démolissant à l’excès,
Armés du faux d’insolence,
Une nature salvatrice.
Les véreux leur donnent un feu,
Un feu sombre,
Dont les ténèbres noient
Les destructeurs,
Les véreux,
Nous, les indifférents,
Les taciturnes, les aphasiques,
Les veules, les abrutis,
Dans une triste turpitude.
La nature lance un strident sos !
Son appel n’a pas d’écho.
La vie matérialisée
Matérialise les sujets-objets,
Freine leur élan,
Éclabousse leurs sens,
Putréfie leur goût.
La nature, l’environnement
Garnissent notre vie.
S’ils éclatent en mille morceaux,
Notre santé se fragilise,
Les hôpitaux s’encombrent,
Les cimetières s’emplissent.
Menace certes imminente
Si cette déprédation perdure.
Et Corona l’imbattable,
L’impalpable, l’imperturbable
Nous met la puce à l’oreille !
L’antidote sommeille...
Des labos se livrent bataille.
Des marchands vénaux surgissent
Et brandissent le mensonge.
Pire ! Le génocide non proclamée !
Ces funestes sortis de leur terrier
Ne sont dignes de confiance.
Le remède n’est pas une propagande
Que manipulent des sadiques,
Des sacripants immondes.
La nature sauvegardée,
La belle, salutaire nature rassure.
Son éclat émerveille.
Sa convivialité étreint.
La biodiversité rayonne.
Mais où la dénicher ?
Tout est désolation,
Tout exténue,
Tout étouffe.
Poche gorgée, santé émiettée.
Réveillez-vous roupilleurs !
Avant que les générations futures
Vous maudissent,
Haïssent à mort,
Crachent sur vos tombes.
Abdelghafour Bakkali
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