La vilenie
Ô pays usurpé par la canaille !
Le malade bute contre la crasse
Que des médecins épanchent
Ni science, ni art, ni morale ;
Le démon de l’argent les hante.
La médecine n’est plus un refuge
Pour que souffrance s’apaise !
Le médecin brille en marketing
Mais annihilé par l’éclat doré.
Souffre, crève ô malade !
Ton gémissement plaintif s’évapore
Dans les caisses des voraces en acier.
Le plus vil des médecins,
Le plus foireux, bas, ignoble,
Lynche odieusement son patient,
L’abandonne à son sort,
Lorsque le flouze est encaissé.
Mammon brouille sa raison
Et ligote son discernement.
Vils et novices ces charlatans,
Creusent de profonds sillons de supplice
Dans le corps et l’âme des malades ;
Et vaquent véreux vers d’autres victimes.
Le crime protégé par une clique
Qui défend des assassins à diplôme.
Prudence ! Ô malades ! Prudence !
Arme-toi de la prudence du serpent.
Votre santé est votre capital ;
Défends-la de ces crasseux médecins !
Abdelghafour Bakkali
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